Source: Enfoque Noticias
Auteur: Jorge Sánchez
Le 11 noviembre 2017
Traduction: Sandrine Blanvillin (Publication originale en Espagnol le 27 Mai 2017)
Des activistes, des journalistes et des avocats préparent actuellement une plainte contre Isabel Miranda de Wallace
Les dénonciations publiques ne cessent d’affluer contre la présidente de l’association « Alto al Secuestro » (Halte aux enlèvements), Isabel Miranda de Wallace
Des journalistes, des avocats et des activistes ont annoncé la préparation — en collaboration avec l’association canadienne « En Vero », et les familles des inculpés pour l’enlèvement d’Hugo Alberto Wallace – d’un dossier d’accusations au pénal contre Miranda Wallace pour divers délits, parmi lesquels : trafic d’influence, fabrication de preuves, fausses déclarations et dommage moral.
Lors d’une conférence de presse, Enriqueta Cruz, mère de l’une des inculpés de l’enlèvement et du meurtre du fils d’Isabel Miranda, a accusé celle-ci de harcèlement et de dommage psychologique à son encontre et celle de sa famille, pour le traitement, injuste selon elle, infligé à sa fille.
De la même façon, la journaliste Guadalupe Lizárraga a porté plainte contre l’activiste qui la harcèle depuis 2016 suite à la publication d’une information concernant « le faux enlèvement » d’Hugo Alberto de Wallace.
Tandis que l’activiste Guadalupe Vicencio a déclaré que Miranda de Wallace avait menti en disant qu’un transsexuel aurait tenté de l’assassiner, lors de la manifestation du 12 février, Que le Mexique s’éveille. Pourtant, dans les enregistrements vidéo, on ne voit aucune menace à son encontre, mais simplement des personnes criant « meurtrière, menteuse, corrompue », ce qui l’a poussée à prendre la décision de quitter la manifestation.
Pour tous ces cas, l’avocat José Patiño, de l’association canadienne, a expliqué qu’une plainte pénale collective serait déposée dans les prochains jours contre madame de Wallace, qu’il a accusée de corruption et de collusion avec les autorités.